Apoline Debreuve
Messages : 9 Points : 14 Réputation : 0 Date d'inscription : 30/05/2010
| Sujet: Apoline Debreuve 30.05.10 12:48 | |
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© AE
| Apoline Debreuve.
Surnom(s) :; // Âge :; 18 ans Date & Lieu de naissance :; 4 Octobre 1991 à Paris Profession :; Lycéenne. Groupe :; Perso inventé
| Tell Me Everything About You
- Histoire :;
Mon histoire... Elle n'a aucun intérêt, mon passé et mon présent ne sont que brouillon, des lignes hideuses que j'aimerais balancer dans la poubelle avant d'y foutre le feu. Mais... Si vous y tenez tant. Je suis né un soir d'octobre me semble-t-il exactement deux minutes après l'arrivé de mon frère jumeau. Ce dernier était une aubaine pour mes parents qui rêvaient d'avoir un fils quand à moi... Moi j'étais l'erreur à ne pas commettre, la fille qu'on ne voulait pas et qu'on aurait s'en problème abandonnée au coin d'une rue. Mais mes parents, généreux comme ils étaient mon tout de même gardée. Deuxième erreur, ils auraient mieux fait de me laisser crever au pieds de la tour Eiffel, cela aurait été si beau de mourir au pied de la géante d'argent illuminé par les lueurs de la nuit. Mais passons. Mon père tout comme ma mère étaient et sont toujours le genre de riche haïssable sur qui ont a envie de cracher lorsque leur regard hautain et supérieur se pose sur vous. Mon paternel s'occupait de soigner des gens malades, des fous ou de simples attardés à qui il balançait des conseils pour les aider à aller mieux. On appelle cela un psychiatre mais moi j'appelle cela une connerie de première, une arnaque énorme pour les pommés de l'existence balançant leur frique dans les poches d'un être que j'aurais préférée voir mendier dans la rue. Quoi qu'il en soit, il gagnait bien sa vie et peut-être mieux que sa femme qui, elle aussi, faisait dans le SOS j'aide les autres mais elle ne s'occupait pas de leur esprit tourmenté mais de leur corps. Chirurgie esthétique et elle faisait un carton à refaire des seins, des nez en pagaille, se nourrissant de la laideur et de la richesse des autres pour se remplir les poches. Mais, elle était douée apparemment et heureusement pour elle car Madame avait beau se la jouer respectable elle n'était rien d'autre qu'une alcoolique et une fana de jeu qui passait sa richesse dans les casinos et les boites de nuit du coin. Chacun ses vices me direz-vous et je ne lui jèterais pas la pierre, je dirais même que cela m'amuse, plus ma mère se détruit et plus sa me fait rire, c'est tellement beau de voir des gens que vous haïssez souffrir, ça alimente vos journées, c'est pour ainsi dire, parfait. Si vous ne l'avez pas comprit mais parents étaient pour ainsi dire que très peu présent et pendant que l'un alimentait les illusions des uns et que l'autre réparait les seins d'une pauvre nana mon frère et moi étions livrés à nous même. Bon, il y avait bien une nourrisse qui tentait de s'occuper de nous mais autant dire que ce n'était pas très concluant. Ah on formait une sacrée équipe lui et moi ! Des vrais démons, solidaires et liés comme les deux doigts de la main et notre plus grand plaisir était d'enquiquiner le monde. Chose pour laquelle nous étions particulièrement douée et déjà à 7 ans nous étions capable de mettre à bout un adulte en l'espace de quelques heures seulement. Ah heureuse époque ou les nourrisses ont défilées les unes après les autres tandis que mes parents tentaient de comprendre ce qui ne tournaient pas rond chez nous. Fort heureusement mon père dont le savoir n'était plus à prouver estima que tous cela était ma faute. Pour lui, j'entrainais mon frère dans les vices et ma tendre mère se hâta d'adopter son point de vu. Les bougres ont voulu nous séparer et ce, en me changeant d'école. Erreur monumental, on ne séparait pas deux jumeaux et ils le comprirent bien vite lorsque Matteo et moi décidions sans même nous consulter auparavant de fuir les bancs de l'école afin de nous retrouver. Imaginez donc, deux gamins de 10 ans courant les rues de Paris afin de se retrouver sous la tour Eiffel leur lieu de rendez-vous de prédilection. Bien entendu nous ne sommes jamais arrivés là-bas et les policiers ont eu vite fait de joindre de nos parents. Autant vous dire que nous avons été corrigés comme jamais bien que j'eus trois à cinq pairs de claque de plus que mon frère. Papa adorait me voir pleurer, manque de chance pour lui ce jour là, je n'ai pas versé une seule larme.
3 ans ont passées. 3 ans où, après avoir bossé comme des fous et amassé une sacrée poignée de frique mes parents on décidés de déménager. Nous irons à Londres, vivre comme des riches dans une ville plus grande et apparemment superbes. Ils étaient heureux et fière de cela mais moi je m'en foutais comme de ma première chaussette. J'avais à présent 13 ans, mon corps commençait à changer et mon frère et moi découvrions sans comprendre ce corps tout nouveau. Nous, nous ressemblions toujours autant, chaque jour un peu plus à vrai dire et j'adorais son visage si semblable au mien et ce regard, reflet de mes propres émotions. Notre entente était toujours parfaite et nous voyons en la découverte d'une nouvelle ville un moyen de prendre un peu plus de liberté que nous avions déjà. C'est à Londres que notre vrai vie à véritablement commencé...
13 ans et ça traine déjà dans les rues, ça courre de partout, découvre les nouveautés et tombent parfois entre les mains de gens bizarres qui consomme des choses toutes aussi bizarres. Non vous n'avez pas mal lu, à 13 ans mon Matteo et moi même découvrirent déjà le monde de la drogue et autant dire que les tout jeune adulte qui nous entouraient aimaient notre compagnie. Car une gamine de 13 ans ça passe inaperçu, ça sourit fait des courbettes et de suite les gens vous prenne pour l'innocente que vous n'êtes pas. Ainsi, vendre et acheter de la drogue devient facile et les portes de la débauche s'ouvrent que trop rapidement à vous sans même que vous ayez le temps de comprendre. Matteo à pourtant taché de me préserver de cela mais un jour, un joint tourne puis deux suivit d'une étrange petite poudre blanche et ça y'est, vous voilà en communion avec le ciel et vous avez l'impression incroyable de pouvoir communiquer avec Dieu. Dès lors tout devient possible, tu peux voler, faire ce que tu veux de ton corps et oublier enfin tout ce qui fait de ta vie une horreur. Tu ais comme les autres, défoncés, déchirés, dans un monde ou personne ne pourra aller. J'ai aimé cela dès le premier rail, dès le premier joint et j'ai aimé les jeunes qui nous entouraient. Un an à passé, un an de pur folie ou Matteo et moi étions devenu dès amoureux de la rue. A 14 ans on suivait les autres dans des petites soirées clandestines et goutions au plaisir de la nouveauté. A 14 ans j'étais déjà endommagé par la drogue et l'alcool, à 14 ans j'avais déjà partagé le lit de jeunes bien plus âgées que moi et découvert bien trop tôt ce que c'était d'être femme. Mais franchement, je m'en foutais, à cette époque j'étais heureuse tout du moins je m'en étais donnée l'illusion et puis, mon frère était là, nous étions ensemble et je possédais l'intime conviction qu'ensemble on pourrait s'emparer du monde. Je rêvais de révolution et d'ailleurs, de rébellion et de grandes découvertes sans même me rendre compte que je ne serais jamais libre. J'étais prisonnière de mon propre corps, de ma dépendance à la drogue et à l'alcool mais ces substances me fournissaient l'état d'oubli et de liberté qui suffisaient à nourrir mes illusions. Je me mentais mais je n'en avais strictement rien à faire. J'étais naturellement douée à l'école, mes parents nous croyaient pur et innocent alors autant dire que gouter à cette vie de débauche c'était le pied le plus complet. Puis... Tout à changé, du jour au lendemain, un coup de vent du destin et ta vie se voit balancée et complètement changée. Mon frère est mort. A 15 ans, un accident stupide, on sort d'une soirée un peu alcoolisé, on marche et on danse au milieu de la route et voilà qu'une voiture arrive à toutes allures. A l'intérieur se sont des jeunes, éméchés eux aussi, ils écoutent la musique, crient comme des fous et j'ai juste le temps de crier et de rouler sur le coté pour échapper à leurs roues. Je m'en sors avec trois côtés cassés, un vilain traumatisme crânien et Matteo lui... Lui il se fait fauché, il s'envole dans les airs et tombe plus loin, par terre Sa tête cogne sur le bitume, son corps retombe comme une masse et en un instant le sol se transforme en une marre de sa ng. J'ai tout vu, tout entendu mais je n'ai rien pu faire. J'avais mal, mal de le voir là étendu si proche et pourtant si loin, mal de le sentir partir, de l'entendre mourir sans pouvoir ne serait-ce que crier au secours. On ne sépare pas une sœur de son frère jumeau, on ne sépare pas deux êtres liés par un même amour, un même destin. Non, ils n'avaient pas le droit et pourtant, son sang était là, s'écoulant sur le bitume. Il est mort ce soir là et une partie de moi même et mort avec lui. Ce soir là signait ma dernière chute et la naissance de ma colère...
Mes parents ont été anéanti par la nouvelle et se fut bien la toute première fois que je l'ai voyais triste. Ils m'ont paru presque humain le jour de l'enterrement cependant j'étais bien incapable de m'en attendrir. Ils me disaient fautives, ils me disaient mesquines, pour eux j'avais tué mon frère et le pire dans tout cela c'est que je les croyait. On était entrain de le plongé dans ce néant et je ne cessais de me répéter que j'aurais du être à sa place, que j'aurais du le sauver mais non, j'étais toujours désespérément vivante et déjà je commençais à haïr cette vie qui s'accrochait désespérément à moi. J'ai alors entreprit de me détruire à petit feu et de faire en sorte que ce corps abominable ne soit plus qu'une enveloppe laide que je finirais par découper en lambeau. A 15 ans on à la vie devant soit dit-on, moi j'avais la mort et les années qui ont suivit on été un cauchemar pour mes parents. Je ne me nourrissais plus, me droguais à n'en plus finir, passais mes nuits dehors dans des bras chaque soir différent, partais dans des délires sanglants et m'amusais à repeindre ma chambre de cette couleur pourpre qui me fascinait tant et pourtant, pourtant je ne suis pas morte. 18 ans et je suis toujours là, pauvre ordure qui après Londres s'apprête à découvrir la partie noire de L.A. Une idée de mes parents encore, ils n'en pouvaient plus de Londres et du souvenir de leur fils. Ils préféraient venir ici, au pays du jeu et du luxe et tenté d'oublier la gamine qui leur faisait lieu de fille. Leur tactique va marcher, j'adore L.A, c'est grand, ça pullule de produits délirants et ça sent délicieusement bon l'inconnu.
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- Caractère :;
'ai toujours rêvé d'être libre, de posséder le choix d'aller ou bon me semble, d'agir comme je le désir sans craindre les conséquences et les quant dira-t-on. J'ai toujours voulu vivre pour moi, suivre mes règles, obéir à mes valeurs et non à ceux des autres néanmoins, il semblerait que personne dans ce bas monde ne supporte ce genre de comportement. Les libres penseurs, ceux qui ne se fondent pas dans un moule et qui refuse de se plier aux règles de bienséance de la société sont plutôt mal vu et il va de soit qu'il en est ainsi pour moi. Généralement, les autres diront que je suis une garce, une éternelle égoïste qui ne pense qu'à son petit bonheur et se fiche pas mal du monde qui l'entour. Ils n'auront pas tord, je vie pour moi avant tout et j'ai la fâcheuse tendance à faire le contraire de ce qu'on me demande. Un esprit de contradiction élevé qui me causa bien des soirées chez les flics ou encore de nombreuses punitions à répétitions qui hélas, ne m'ont jamais arrêté. Je suis buté, entêté et je ne lâche que très difficilement le morceau lorsque j'ai décidé que j'avais raison. Avec moi, un petit rien de vient un océan et je suis sans cesse dans l'exagération. Sensible et passionnée, je démarre au quart de tour et ne craint en aucun cas de dire ce que je pense. Franchise est de rigueur si l'on veut me côtoyer et il va de soit que mon franc parler fait généralement très mal. Emmerdeuse à souhait je trouve tous les défauts que vous désireriez cacher et je n'hésite pas à appuyer là où sa fait mal. Il va s'en dire que les autres ne m'apprécie guère et mon entourage se résume à mes amis de défonces, des gars croisés lors d'une soirée, quelques bières partagés, trois joints enfilés, une soirée à se déchirer et nous voilà les meilleurs amis du monde. Généralement, ses histoires se finissent dans le lit, au coin d'une rue ou encore dans la boite de nuit mais jamais rien de plus. Pour moi, ces gens ne sont rien, que des coups d'un soir, des mecs sans importances et cela me suffit. Car je ne crois ni en l'amour ni en l'amitié, je hais trop l'hypocrisie des gens pour cela, les mensonges et les illusions je ne veux plus croire en tout cela et j'ai beau lutter encore et encore je ne peux ignorer cette colère languissante, cette haine contre l'existence et les autres qui me pousse chaque jour à commettre le plus de stupidité possible. A dire vrai, je n'ai aucun respect pour les autres, je blesse, manipule et me moque sans peur, peu importe la colère d'autrui, les coups et les violes je me moque de tout cela. Comme une coque vide je semble ne plus rien ressentir depuis longtemps, depuis sa mort en vérité, depuis que ma seule raison de vivre à disparu et que je me suis mise à détester le monde entier. Depuis ce jour, ma vie se résume au sexe, à la drogue, à l'alcool et à la débauche. Je passe mes nuits dehors, ne prend plus soin de mon corps qui me rappelle tant mon frère et tous les petits bonheurs qui font de votre vie une joyeuse explosion de couleurs et de lueurs ne sont que pour moi des moments de douleurs et de souffrances.
Paradoxalement, je ne montre en aucun cas mes souffrances à autrui. Généralement les autres ne retienne de ma personne que mon arrogance, mon sourire cynique et ma fâcheuse tendance à provoquer tout ce qui bouge. On se souvient de mon franc parler, de mon excentricité et de ma grande capacité d'auto-dérision, de ses marques sur ses poignets qui soulèvent des questions, de mon regard emplit d'une détermination féroce et de mon visage de poupin contrastant d'une manière oh combien effrayante avec mon sourire glaciale pareille à un meurtrier préparant un bien sombre coup bas. Et le reste... Le reste on s'en fou, on ne cherche pas plus loin et personne n'a jamais tenté de percer ma carapace. Il faut dire que je n'ai jamais laissé cette chance à quiconque, sans cesse sur la défense, dans l'agressivité perpétuel et dans la provocation conflictuel je deviens très vite violente lorsque la discussion sombre vers mon histoire. Je hais que l'on s'intéresse à moi, que l'on me pause des questions sur ma vie, mes parents, mes amis et mes amours. Mon jardin secret n'appartient qu'à moi et je ne permettrais à personne de pouvoir partager ne serait-ce qu'un millième de ce que je suis réellement.
Secrète donc mais également mystérieuse je ne partage que très peu de choses avec autrui. Amoureuse de la solitude il n'est pas rare de me voir errer seule à la tombée de la nuit. La musique battant son plein à mes oreilles j'oublie alors le monde et je trouve un nouvel échappatoire à cette existence dans laquelle je ne me retrouve pas. J'aime courir aussi ainsi que danser et bons nombres de personnes m'ont déjà aperçu à tournoyer sur moi même dans le parc ou à danser au rythme de ma musique sans me soucier du regard des autres. Voilà une chose dont je ne me préoccupe en effet jamais, je vie comme bon me semble et j'aime lorsque autrui me regarde comme si je n'étais autre qu'une folle. Peut-être n'ont-il pas tord après tout, moi qui ne répond en rien à la normalité, moi qui ne suit qu'un bout de débauché, qu'une princesse de la bourgeoisie mais côtoyant le monde insipide des banlieues et n'ayant pas peur de passer mes nuits dans les lieux les plus sombres de New-York. Je n'ai aucune limite, aucune peur non plus ce qui me causa bons nombres de soucis d'ailleurs. Je ne pourrais faire la liste du nombres de couteaux sous la gorge auxquels j'ai eu droit ni aux nombres de coups de points qui plus d'une fois mon valu un petit tour vers l'hôpital. Sans compter les comas éthyliques, les mauvais tripes et les tentatives de suicides lorsque je m'amusais à repeindre les murs de ma chambre de mon propre sang. Non, je n'ai aucun respect pour mon corps, je le hais, le maltraite et le malmène si bien que chaque douleur provoquée me font ressentir un incroyable sentiment de jouissance. Appelez cela du masochiste si vous le désirez et je dirais même que vous auriez raison. Sans doute ont-ils raison alors... Je suis belle et bien fort, je me plais à provoquer la mort en m'étonnant de la solidité de mon corps. Ça en devient presque de l'entêtement, à croire que la vie me colle à la peau et qu'elle ne veut pas me lâcher. Alors je continue, je vis d'alcool et de drogue, de nuit blanche et ne respecte rien ni personne. Un jour, on m'a dit que cela conduirait à ma perte et étrangement je me suis dit que de toute façon, j'étais déjà perdu d'avance et que, quoi qu'il puisse arriver et finissait tous au même endroit : dans un caveau putride, au fin fond du néant, bien enfoncé dans la boue et rongé par les vers de l'oubli...
- Physique :;
Je suis une erreur de la nature, une abomination et je hais mon corps autant que je l'aime. Car mon reflet me rappelle qu'une partie de lui vie encore en moi, qu'il me ressemble autant qu'il est différent. Et j'aimerais tant lui ressembler un peu plus, oublier ce corps qui, malgré sa maigreur garde ses formes féminines qui font de moi une femme désirable malgré tout. J'aimerais oublier ses hanches à l'arrondi divin, oublier mes fesses ferment et rebondies, effacer cette poitrine qui me rappelle que je serais toujours moi et non lui. Et je déteste ce visage à la finesse angélique, je déteste cette peau de nacre, douce et sans imperfection sur laquelle apparaît parfois quelques tâches de rousseurs si différentes des siennes. J'aimerais ne plus avoir cette chevelure brune cascadant librement autour de mon faciès, se découpant à merveille sur ma peau de marbre. Et ses lèvres pulpeuses, à la rosée sensuelle, et se regard d'un bleu irisé devenant parfois couleur acier lorsque le soleil joue de ses reflets lumineux en mes pupilles. Un regard profond, dans lequel explose une cacophonie de sentiments et ou la détresse se camoufle derrière une symphonie de haine et de colère. Un regard si semblable au sien, rappelant notre ressemblance, me rappelant qu'il est là en moi et que j'aurais beau fuir mon reflet jamais je ne pourrais l'oublier lui qui me hante. Je ne veux plus lui ressembler et pourtant j'aime tant le savoir quelque part en moi. Je hais ma taille si fine, mes jambes de danseuses et cette démarche féline qui ne me rends que plus attractive. Je hais mes pitoyable mètre 65 lui qui était si grand et mes bras si fins, si loin de la protection que m'offrait les siens... Je le hais, je me hais mais ce corps est le miens et bien que je tente de le détruire par tout les moyens je me dois d'exister avec cette enveloppe charnel dégoutante. Et, tiraillée entre haine et amour je change de look comme on changerait de chemise, passant des habits plutôt masculins, trop grand pour mon petit corps amaigrit par une alimentation peu convenable à des habits courts, prêt du corps que j'use lors de soirées ou je sais que je terminerais dans les bras d'un inconnu l'esprit engourdit par des substances qui un jour finiront de me détruire.
- Relations :;
Si vous attendez par là que je vous expose toute ma situation sociale et bien vous pouvez dès lors retournez vous coucher. Non que je n'ai pas de vie en dehors de lycée, c'est d'ailleurs tout le contraire mais disons simplement que je n'ai aucun attache et donc aucun amis. Ainsi, ma vie sociale se résume aux rencontres d'une nuit, à quelques joints partagés avec un inconnu et plus si infinité. Pour le reste, disons que je préfère être seule que mal accompagnée, je déteste que l'on me tienne la jambe et partager mes petits secrets, faire des soirées pyjama ou encore des sorties shooping ce n'est pas vraiment mais alors vraiment pas mon truc. Mais, dans ma vie dépeuplée demeure ce que nous pouvons appelez parents. Ces espèces de couple qui passent leur vie à leur boulot et leur nuit à coucher avec je ne sais quelle pourriture du coin. Autrement dit, mes parents ne sont pour moi que des inconnus aux poches remplient de tunes et rien d'autres. Peu importe me direz-vous, ils ne sont après tout jamais là et je pourrais très bien crever dans une rue sordide de L.A qu'ils mettraient sans doute 3 ans à s'en rendre compte. Non, pour moi la seule personne qui comptait réellement et celui qui n'est plus là depuis 3 ans, celui qui me ressemblait tant et avec qui je passais ma vie à refaire et défaire le monde selon mes désires. Lui et personne d'autre mais... Ce lui n'existe plus alors, autant se laisser crever à petit feu, c'est amusant et ça passe le temps.
Still A Little Bit
- Plat préféré :; Paella !
- Couleur Préférée :; Le rouge.
- Chanson Préférée :; Pushing me away de Linkin Park
- Boisson Préférée :;
- Parfum de Glace Préféré :; Vanille
- Odeur Préférée :; //
- Endroit Préféré :; Partout et nul part
- Saison Préférée :; Eté
- Lieu de vacance Préféré :; Espagne
- Pays Préféré :; Espagne too
And You, Behind The Screen
- Prénom :; Camouille la fritte
- Comment as-tu connu le forum ? :; Grâce à Brooke
- Qu'est-ce que tu en penses ? :; Il m'a l'air pas mal du tout.
- Présence :; 4/7
- Code du règlement :; "Qui ne tente rien n'as rien.
- Exemple de RP' :;
- Spoiler:
Ses bras se refermèrent autour de son corps alors qu'elle se blottissait plus étroitement contre lui, emprisonnant ses mains dans les siennes avant de poser sa tête contre son épaule, le regard fuyant les flammes atroces et le souffle battant contre sa peau. Eliott était là, il demeurait un mur inébranlable, capable de la protéger de tous les maux de l'existence et, à cet instant Lily bien qu'inquiète et nerveuse se sentait infiniment heureuse d'avoir quelqu'un sur qui compter réellement. Eliott brisait sa solitude, emplissait son existence, il comblait le silence, imposait sa présence et sa chaleur et faisait de son monde d'obscurité une aube resplendissante parée d'or et de lumière. Il avait été là, dès la première seconde et sans même pouvoir s'expliquer pourquoi Lily l'avait choisi et accepté comme s'il n'avait été qu'un vieille ami qu'elle retrouvait enfin et qu'elle accueillait à bras ouvert, lui permettant d'accéder à son monde, et de réussir là ou les autres avaient échoués. Et tout cela c'était fait si naturellement, si aisément que Lily possédait encore bien des difficultés à exprimer ce qui se déroulait en elle. Après tout, avec elle l'amitié se construisait au fil des ans et parfois plus, obtenir sa confiance était une mission impossible et lui... Il avait traversé son ciel, fait de son obscurité un merveilleux soleil et aujourd'hui... Aujourd'hui elle ne pouvait plus se passer de lui, de son odeur, de sa voix, de ses bras l'entourant et de l'exquise tendresse qui faisait de lui un être aussi rare que précieux. Aussi ne c'était-elle pas privée du contact de sa peau et c'est avec un plaisir qu'elle n'avait encore jamais connu qu'elle se livrait à l'emprise de ses bras puissant. L'étoffe de sa robe collé contre son torse irradiant de chaleur, Lily reprenait son souffle et parvenait peu à peu à lutter contre la panique qui l'avait alors envahit. Eliott, protecteur et conciliant eu la sagesse d'esprit d'éviter toutes questions. Il la comprenait mieux qu'elle n'aurait pu l'imaginer et cette marque d'attention la toucha plus profondément qu'elle ne l'aurait voulu. Un instant, sa main remonta le long de son bras et du bout des doigts Lily redessina le contour de ses muscles avant de se redresser légèrement. Elle avait besoin de lui montrer, de lui dire dès à présent les raisons de ses emportements étranges. Elle voulait qu'il sache son histoire, qu'il comprenne ses douleurs et que toutes les barrières entre eux finissent peu à peu par se briser. Plus de secrets, plus de peurs, plus de hontes. Elle voulait lui appartenir entièrement et s'il était capable d'accepter ses extravagances, sa cécité et son caractère elle ne doutait pas un instant qu'il accepterait également son histoire. Un léger soupir s'échappa d'entre ses lèvres à cette pensée tandis qu'elle venait déposer sur sa joue un tendre baiser. Oh, elle aurait tant aimée pouvoir gouter à la saveur de ses lèvres, cueillir la saveur sucrée de la vie au sein de sa bouche néanmoins, elle ne se le permit pas. Car en elle demeurait une part de peur et de doute mais aussi parce qu'elle comptait dédier aux secondes avenirs un tout autre tournant qu'une partie d'elle aurait sans doute préférée. Le rouge s'empara de ses joues à cette pensée mais elle ne tacha pas pour autant de le camoufler. Elle n'éprouvait aucune honte à ressentir cela et si cette chaleur s'étira dans son ventre comme des milliers de crépitements la surprenait encore c'est avec un plaisir nouveau qu'elle les acceptait et les savourait. Lily n'avait jamais véritablement ressentit cela pour un homme, aucune attirance particulière, aucun désir de découvrir l'autre, jamais elle n'avait possédé un tel besoin de garder un contact perpétuel avec autrui autrement dit, son comportement avec Eliott était tout à fait nouveau pour elle et chaque découverte l'emplissait d'une joie nouvelle, d'une ivresse euphorique qui ne cessait de se confronter à d'autres sentiments plus contradictoires les uns que les autres. C'est à cela qu'elle songeait tandis que ses doigts agiles couraient encore sur le visage de son loup-garou, caressant sa peau, en suivant les traits, tachant de deviner ce qu'il pensait, d'interpréter ses sentiments sans pour autant obtenir de répondes concluantes. Lily se trouvait alors partagée entre frustration, désir, crainte et amour, un florilège de sentiments qui ne cessait de la faire revenir sur sa décision. Après tout, peut-être pourrait-elle encore lui cacher, fuir une fois de plus et remettre à plus tard les révélations ? Non, c'était impossible et, alors qu'elle murmurait quelques mots Lily trouva enfin la force de se détacher de son être. Un éloignement léger, seulement quelques centimètres et pourtant, à la seconde ou sa peau ne toucha plus la sienne Lily sentit son corps saisit d'un brusque frisson glaciale, elle détestait cela. Cette éloignement même primaire et aussitôt son corps voulu dicter sa loi et la forcer à revenir de blottir contre lui, à l'étreindre à nouveau et à ne plus jamais le quitter. Elle due se faire violence pour lutter contre cela et, fermant un instant les yeux Lily trouva enfin le courage de laisser glisser sa robe le long de son corps...
Se dévêtir ainsi devant lui n'avait absolument rien d'habituel, jamais elle n'aurait songé faire cela un jour et le simple fait qu'un homme pouvait la gouter du regard l'aurait quelques semaine auparavant emplit d'un dégout certain. Avant, Lily ne voulait appartenir qu'à elle même, demeurer cloitrer dans sa douleur et passée le restant de ses jours à ressasser sa douleur inlassablement. Mais là, alors que sa robe glissait le long de son corps Lily ressentit un étrange bien être à sentir le regard du jeune homme se poser sur ses formes. Cela n'avait rien du regard obscène de l'homme désireux d'assouvir ses désirs les plus bestiaux non. Son regard était tel une caresse, douce et rassurante et il laissait sur son passage une délicieuse chaleur qui plus de fois, la fit frissonner d'un plaisir méconnu mais agréable. Une fois encore, Lily manqua d'oublier les raisons de son acte bien trop occupée à savourer le regard d'Eliott et à tenter d'analyser ce qu'il ressentait se posant toutes les questions qu'une jeune femme découvrant les joies de l'autre aurait pu se poser. Était-elle comme il l'aurait pu l'imaginer ? Lui plaisait-elle ? Que pensait-il ? Allait-il être déçu et brusquement s'éloigner ? Fuir peut-être ou se rapprocher plus pressant qu'auparavant ? Lily secoua la tête, gênée par ses propres délires et, d'un geste résolu mais oh combien tremblant se retourna avant de saisir sa main qu'elle mena jusque dans le creux de ses reins. Là, demeurait la marque des flammes, le souvenir des folies de son père, l'atrocité dont il avait fait preuve et l'image amer de son sourire ravit lorsque les flammes l'avaient avalés lui et sa femme. Cette simple pensée suffit à calmer les ardeurs de Lily qui en un instant revécu la scène comme si elle s'y trouvait. L'odeur de la chair brulée, de la fumée oppressante, dévalant dans ses poumons et l'empêchant de hurler, des flammes brûlantes, troublant sa vision et mordant avidement le corps tordu, enchainé par la douleur de sa mère. Fermant les yeux, Lily voulu retenir ses larmes, empêcher Eliott de la voir souffrir cependant, celui ne tarda pas à réagir et elle sentit ses mains se refermer sur ses épaules et la retourner soudainement. Se laissant faire, Lily vint se blottir contre lui laissant sa tête choir sur son épaule alors que ses deux mains venaient se poser sur le haut de son torse qu'elle caressait machinalement sans même réfléchir à son geste qui se faisait à présent habituel. Sa voix de basse, délicieusement rassurante mais à la fois tendue surgit alors à ses oreilles et Lily réprima un soupir et laissa s'installer le silence quelques secondes avant de prendre la parole d'une voix éteinte, lointaine presque endormit alors qu'elle se plongeait dans un état second, léthargique comme pour échapper à la douleur qui allait très bientôt lui enserrer la poitrine.
«Il y a quelques années j'ai perdu la vue... J'avais alors 8 ans et ce soir là j'ai... Entendu des bruits dans la cuisine. J'ai averti ma mère qui m'a ordonné de ne pas bouger de sa chambre, que tout irait pour le mieux mais...» Lily reteint à sanglot, reprenant son souffle avant de reprendre :
«J'ai désobéi, pour la première fois et quand je suis descendu j'ai... Vu ma mère et mon père. Il, il était fou de rage et répandait du, de l'essence sur le sol. Elle voulait l'empêcher, le retenir mais ça n'a servit à rien, il a mit le feu à notre maison, il... Il a voulu nous détruire mais j'ai survécu, ses marques se sont les flammes qui me les ont causés, j'ai perdu la vue à cause d'elle également mais c'est tout... Après, après je ne sais plus, quand je me suis réveillée j'étais dans le noir, saine et sauve malgré tout, vivante encore et...»
Lily se tut subitement, ne trouvant plus les mots pour continuer son récit et elle se redressa doucement afin de poser son regard sur celui de Eliott et de pauser une main sur sa joue geste simple qui la réconforta néanmoins :
«Je... Je ne veux pas que tu sois triste pour moi d'accord ? Je veux juste qu'il n'y ai plus de secret entre nous que... Que tu saches tout et puis... Tu es là maintenant, j'ai souffert longtemps, je souffre toujours mais toi... Tu es là et ça me suffit et... Je ne veux pas te perdre...»
Cette fois-ci, Lily se tut accablée par ses propres propos, par son impuissance à mettre des mots sur ce qu'elle ressentait réellement et malgré tout, malgré les bouleversements que causaient sa révélations elle se sentait étrangement légère, bien et rassurée, protégée et confiante. C'est tout ce qui importait pour le moment, il lui suffisait et elle désirait juste qu'il accepte cela, Lily n'avait d'aucune compassion, d'aucune pitié, juste de lui, de sa présence et de sa chaleur, rien d'autres n'importaient à présent...
- Célébrité sur l'avatar :; Kaya Scodelario
Dernière édition par Apoline Debreuve le 30.05.10 14:43, édité 9 fois | |
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